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11.03. Babel - Chapitre XI (3/4)

lundi 31 mars 2008, par Luc de Bauprois


(Episode précédent)

Consciente de son émoi, Patricia s’ingéniait à prendre des poses suggestives… Alain la détaillait sans gêne et elle se laissait faire avec joie, soumise et pourtant provocante.

La courbe de ses hanches, la rondeur de ses seins, pointe turgescente dressée au centre d’aréoles bien rondes, l’éclat de ses yeux, l’humidité sur ses lèvres, le triangle broussailleux et roux de son sexe qui apparaissait, flamboyant, entre les pans de sa chemise largement ouverte… Tout en elle appelait au plaisir !

Alain la plaqua contre lui et frissonna lorsque les pointes durcies de ses seins entrèrent en contact avec son torse puissant. Elle se blottit contre son épaule, comme un chat frileux et câlin.

Ils continuèrent à se caresser, et leurs caresses, de plus en plus appuyées, de tendres devinrent érotiques…

Alain sentit monter en lui un désir de plus en plus fort. Dans ses bras, Patricia s’était faite diablesse, lui mordant tendrement le cou tout en lui griffant le dos.

Il la prit par les hanches et la souleva lentement, avant de la reposer sur sa mâle virilité tendue au devant de lui comme la baïonnette d’un soldat montant à l’assaut…

Elle poussa un feulement rauque lorsqu’Alain se faufila en elle et continua à gémir de plaisir tandis qu’il allait et venait entre ses reins.

Pendant des minutes qui durèrent une éternité, ils continuèrent ainsi à se posséder l’un l’autre, jusqu’à ce que le plaisir éclate en eux, tourbillon de jouissance presque insupportable…

Épuisés, ils roulèrent au sol, toujours unis, sombrant doucement dans une douce torpeur qui les engourdissait lentement.

Ils se tenaient serrés l’un l’autre, rien n’aurait pu les séparer… Ils restèrent ainsi, sans bouger, sans prononcer le moindre mot. Ils ne pensaient qu’au plaisir qu’ils venaient de vivre. À rien d’autre…

— Je t’aime, lui dit simplement Alain.

Elle leva vers lui un regard tendre :

— Moi aussi, répondit-elle un peu gauchement.

Et elle reposa sa tête contre lui, continuant à profiter de sa présence.

Alain, quant à lui, avait repris conscience de ce qui l’entourait. Il était aux aguets, craignant d’être découvert…

Tout à coup il crut entendre un bruit. Il écarta Patricia de lui :

— Patricia, dit-il doucement.

— Oui ?

— J’ai entendu quelque chose…

Il la sentit se crisper sous ses doigts. Ils se relevèrent lentement, rajustant tant bien que mal leurs vêtements…

— Tu crois qu’il y a d’autres survivants, demanda-t-elle.

— Je ne sais pas, mais ça vaut la peine de se mettre à leur recherche.

Elle acquiesça en silence, finissant d’arranger sa tenue.

Un peu au hasard, Alain ouvrit une des portes de la pièce. Juste de l’autre côté, trois hommes arrivaient, vêtus de la combinaison blanche qu’Alain avait déjà vue. Ils marchaient en cadence, d’un pas presque militaire et leurs lourdes chaussures ferrées faisaient lugubrement résonner le sol cimenté…

Ils aperçurent Alain qui, ouvrant largement la porte, allait pour se diriger vers eux.

— Le voilà ! cria l’un des trois hommes en le montrant du doigt. Attrapez-le !

Alain refermant immédiatement la porte et, attrapant Patricia par la main, il l’entraîna à sa suite…

Après quelques errements dans les salles qu’ils avaient déjà parcourues mais qu’ils ne reconnaissaient plus, ils débouchèrent enfin dans la pièce des ascenseurs.

S’adossant à la dernière porte qu’ils venaient de franchir dans l’espoir de retarder ses poursuivants, il tendit le disque de Nepernium à Patricia :

— Appelle l’ascenseur, programme une destination et garde la porte ouverte. Je te rejoindrai à ce moment-là…

— J’y vais. Prends garde à toi.

Elle s’élança vers les cabines et enfonça frénétiquement le bouton d’appel. Quelques secondes plus tard, une des portes coulissa. Elle se précipita dans l’habitacle qui venait de se démasquer et programma leur destination comme elle avait vu Alain le faire.

Elle ne fut donc pas surprise lorsque la voix synthétique l’interrogea sur sa destination :

— Section sept, troisième niveau, ordonna-t-elle un peu au hasard.

Puis, bloquant la porte de son pied droit :

— Alain, cria-t-elle.

Lâchant d’un seul coup la porte qui résonnait des coups de leurs poursuivants, Alain se précipita vers elle et la rejoignit dans l’ascenseur dont les portes se refermèrent juste derrière lui.

A suivre...


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